Esclavage en Chine

Coolie vers 1900 à Zhenjiang en Chine. Le piquet de bambou sur lequel il se tient servait à hisser et transporter le paquet à ses pieds, tenant le piquet sur son épaule et le paquet appuyée contre son dos. Sur le côté gauche de l'image, en arrière-plan, un autre homme utilise la même technique pour porter une lourde charge.

L'esclavage en Chine a revêtu de nombreuses formes au cours de l'Histoire. La mentalité chinoise considère les esclaves comme à mi-chemin entre l'humain et l'objet (半人, 半物)[1]. Les empereurs ont à plusieurs reprises tenté d'interdire l'esclavage privé car les esclaves étaient plus dévoués à leur maître qu'à leur souverain. Ils pouvaient devenir des meurtriers si leur maître le leur ordonnait. Les esclaves privés étaient devenus dangereux pour la société. L'esclavage fut à plusieurs reprises aboli, jusqu'à la loi de 1909[2],[1], pleinement entérinée en 1910[3], bien que la pratique de l'esclavage ait perduré jusqu'au moins 1949 [4]. Toutefois, l’ONG australienne Walk Free mentionne plus de 3 millions d'esclaves en Chine, en 2016.

  1. a et b Hallet, Nicole. "China and Antislavery". Encyclopedia of Antislavery and Abolition, Vol. 1, p. 154-156. Greenwood Publishing Group, 2007. (ISBN 0-313-33143-X).
  2. Gang Zhou. Man and Land in Chinese History: an Economic Analysis, p. 158. Stanford University Press (Stanford), 1986. (ISBN 0-8047-1271-9).
  3. Huang, Philip C. Code, Custom, and Legal Practice in China: the Qing and the Republic Compared, p. 17. Stanford University Press (Stanford), 2001. (ISBN 0-8047-4110-7).
  4. Rodriguez, Junius. "China, Late Imperial". The Historical Encyclopedia of World Slavery, Vol. 1, p. 146. ABC-CLIO, 1997. (ISBN 0-87436-885-5).

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